KORAFOLAND
Nouvel album & en tournée en 2021 !
L’un a vécu au Burkina, l’autre en vient.
L’un joue de la kora depuis dix ans, l’autre depuis dix générations.
L’un affûte ses chansons, l’autre chante dans sa flûte.
L’un et l’autre se rencontrent et se reconnaissent,
ensemble ils explorent un territoire vierge et envoutant,
où Brassens partage sa calebasse de bière avec Ali Farka Touré
Vidéos
“Nu”
Enregistré en public à la Médiathèque du Bachut, Lyon 8
- Ingénieur du son : Alain Liette
- Réalisation vidéo : Germain Le Cabellec
- Création graphique : Violaine Tatéossian
“Si tous les gars du monde”
Enregistré en public à la Médiathèque du Bachut, Lyon 8
- Ingénieur du son : Alain Liette
- Réalisation vidéo : Germain Le Cabellec
- Création graphique : Violaine Tatéossian
“Marchons”
Enregistré aux Studios de l’Hacienda en session d’enregistrement
- Ingénieur du son : Stéphane Piot
- Réalisation vidéo : Vas-y Paulette
- Création graphique : Violaine Tatéossian
Revue de presse
Renaissance
« Je suis en train de migrer en Ardèche pour jouer de la kora sous les châtaigniers » nous livre tout de go Hervé Lapalud quand on arrive à le joindre au bout du fil…
Le « globe-facteur de chansons » porte toujours bien son nom, lui qui prend plaisir à jouer chez l’habitant, sous la lune ou sous un tilleul quand on l’y invite. Un cadre qui tranche avec celui où l’a amené En Enfancie, son projet jeunesse, qui, en plus de deux cent cinquante dates en trois ans l’aura conduit aussi bien dans des salles des fêtes qu’à l’Opéra de Clermont-Ferrand. Si les jeunes ont adoré ce spectacle, dont dix dates auront lieu en 2019, c’est que Hervé les fréquente depuis longtemps, en œuvrant depuis plus de quinze ans dans l’association lyonnaise Musigones qui propose des concerts aux enfants hospitalisés.
La soirée d’anniversaire de ses cinquante ans, en novembre dernier, a ouvert un nouveau cycle. Muni d’un seul et nouvel instrument « au croisement de la kora africaine, de la harpe celtique, de l’instrument baroque, avec des palettes d’accordage comme sur les harpes » et « qui peut se jouer sur tous les modes et s’accorder différemment rapidement », il a adoré ce premier concert donné devant ses proches. Une semaine après, il rencontre au festival Only French, Dramane Dembelé, virtuose de la flûte peul et multi-instrumentiste. La fusion est immédiate. Le duo invente un nouveau territoire à explorer : Korafoland. Un EP entre chanson, blues et transe tribale a été présenté à Barjac fin juillet. Après encore quelques concerts intimistes et avec l’album prévu début 2019, Korafoland partira en tournée, bien au-delà du seul réseau chanson…
– Benjamin Valentie, FrancoFans, n°72, août 2018
« Passer à côté de Korafoland, serait une gaffe que vous regretteriez. Régalez-vous de ce duo franco-burkinabè qui nous prouve, plus que jamais, que l’avenir est métis. »
– Claude Lemesle, auteur, Président d’honneur de la Sacem
« J’ai eu le plaisir d’embarquer pour un voyage extraordinaire dans un endroit que je ne connaissais pas encore : Korafoland. Existe-t-il vraiment ? Ou bien est-il né de ce moment de studio d’une si précieuse intensité créative ? Ce voyage musical et poétique est la rencontre magique, d’Hervé Lapalud, un troubadour du 21e siècle qui a troqué sa guitare contre une kora, et de Dramane Dembélé, porteur de la tradition peule à travers ses percussions, koras et flûtes. Ces deux musiciens, m’ont emmené avec eux, dans leur envie d’avoir des frères Humains, avec une très belle majuscule. Je vous parle d’humanité, de voyage, de rencontres, comme si je rêvais… Mais j’ai la preuve que ce n’était pas un rêve avec cet album «KORAFOLAND» ! »
– Stéphane Piot, réalisateur de Korafoland, Les Studios de l’Hacienda
« Un spectacle-voyage original et dépaysant, avec la chaleur d’une veillée entre amis, remplie d’humanité, autour d’un feu ou d’un arbre. L’aboutissement pour Hervé Lapalud d’un long et beau cheminement pour un concert de chanson du monde à la musicalité sans frontière»
– Michel Gallas, Hexagone
Hervé Lapalud, Dramane Dembele, et le temps s’est arrêté
Hervé Lapalud avec son petit chapeau sans bord, ses yeux plissés en un éternel sourire et sa barbiche taillée en pointe, évoque tout d’abord plus l’Asie que l’Afrique. C’est qu’il est d’abord voyageur en humanité, qui emporte avec lui « deux sacs, un pour donner, un pour recevoir » et fait « provision d’histoires, de musiques, de mots, de visages, de paysages… ».
« J’aime dormir chez des gens que je ne connais pas, j’aime entendre des langues que je ne connais pas, j’aime poser mes doigts sur des instruments que je connais pas », nous avoue-t-il. La voix est douce, instaure d’emblée la confiance, suscite immédiatement la participation du public.
Il y a une trentaine d’années, un séjour de coopération humanitaire l’a conduit à Ougadougou. Il nous la chante d’emblée, nous la fait reprendre, avec ses noms de lieux si doux, Ouahigouya, nous conduit chez Achille ou Yacou, chez les Mossis, les Sawadogo, et quelque part sous la lune… Il s’accompagne à la kora, découverte chez Gweltas Simon, facteur d’instruments tant breton que burkinabè. Et le coup de foudre s’est mué en un fin’amor perpétuel. Il faut dire que cette harpe-luth faite d’un long manche haubané d’une bonne vingtaine de cordes sur une calebasse ronde comme un ventre est un instrument magique, qui en a séduit plus d’un. Nous sommes témoins de sa capacité à dilater le temps. Non que l’heure de concert nous soit parue longue : tout au contraire elle nous a transportés ailleurs, dans un monde de présent et d’éternité. En des pays où les richesses sont lenteur et humanité, musique
d’instruments que l’on fabrique patiemment avec les fruits ou les plantes du crû. Hervé est un habitué des collaborations musicales et humaines, et l’an dernier ce fut cette rencontre imprévue du jeune musicien burkinabè Dramane Dembélé, issu d’une famille de griots, qui parle quatorze langues, joue de la kora et de son petit frère le n’goni, caresse aussi une calebasse insérée dans un cadre, comme le soleil dans la mer, en douce percussion, module sous l’aisselle le tama, tambour « parlant » évoquant les langues locales. Dramane chante aussi de sa voix douce et grave, mais son instrument de prédilection est la flûte traversière peule qui produit des sons à la fois clairs et étouffés, parlant aussi à nos oreilles. La vie d’Hervé est faite de ces occurrences, et entre eux deux est né Korafoland, dont le premier concert fut donné en avril 2018 le lendemain de la mort d’Higelin.
Sous le baobab comme sous les lumières de Venelles, Dramane et Hervé ont su nous conter les choses de la vie, nous chanter l’amour, l’amitié et nos interrogations sur l’avenir.
– Catherine Laugier, Nos Enchanteurs, mars 2019
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